BERBEREVIDEO
Les Amazighs dans la Bible
L’histoire de l’Afrique du Nord est restée un mystère depuis les temps les plus anciens. Plusieurs publications ont essayé de la retracer mais, manquant d ‘éléments probants, elles divergent considérablement. De plus, elle a plus été racontée par les conquérants que par les autochtones qui sont restés depuis des siècles sous dominations étrangères.
Cependant, il y a une source qui n’a jamais été exploitée dans le recherche de la vérité sur l’identité des berbères, de leurs origines et de leur place dans l’Histoire de l’Humanité : la Bible.
Amazighs in the Bible
The history of North Africa has remained a mystery since the earliest times. Several publications have tried to trace it but, lacking conclusive evidence, they diverge considerably. Moreover, it has been told more by the conquerors than by the natives who have remained for centuries under foreign domination.
However, there is a source that has never been exploited in the search for the truth about the identity of the Berbers, their origins and their place in the History of Humanity: the Bible.
Le Maroc généralise l’enseignement de l’amazigh dans le primaire d’ici 2030.
«La généralisation progressive va démarrer au cours de l’année prochaine pour atteindre un taux de couverture de 50% dans le Royaume d’ici 2025-2026»
Pour atteindre son objectif, le ministre souligne la nécessité de prendre les mesures nécessaires, notamment organisationnelles, éducatives et administratives.
Le but du ministère est d’atteindre un taux de couverture national à l’horizon 2029-2030. « La généralisation progressive va démarrer au cours de l’année prochaine pour atteindre un taux de couverture de 50% dans le Royaume d’ici 2025-2026 », précise le ministre.
Morocco generalizes the teaching of Amazigh in primary education by 2030.
« The gradual generalization will start over the next year to reach a coverage rate of 50% in the Kingdom by 2025-2026 »
To achieve his objective, the Minister stresses the need to take the necessary measures, in particular organisational, educational and administrative.
The ministry’s goal is to achieve a national coverage rate by 2029-2030. « The gradual generalization will start over the next year to reach a coverage rate of 50% in the Kingdom by 2025-2026 », specifies the minister.
Inépuisable affirmation berbère
Quel que soit le régime, monarchie ou république, quels que soient les intérêts nationaux ou les conjonctures politiques, les États d’Afrique du Nord ont en commun de s’être construits dans la négation de la berbérité, en s’appuyant sur l’appartenance au monde arabo-musulman comme seule norme de référence.
Les Berbères, ou Amazighs, sont répartis dans plusieurs pays d’Afrique du Nord, y compris en Égypte (oasis de Siwa) et au Sahel (Mali, Niger et Burkina Faso). Mais c’est au Maghreb, en y incluant la Libye et la Mauritanie, qu’ils sont les plus nombreux et où, à des degrés divers, ils revendiquent la reconnaissance de leur culture, de leur langue, de leur identité ainsi qu’une place légitime dans la communauté nationale. Charles-André Julien affirmait déjà dans son Histoire de l’Afrique du Nord (1931) qu’« on ignore généralement que le Maroc, l’Algérie et la Tunisie sont peuplés de Berbères que l’on qualifie audacieusement d’Arabes ».
Inexhaustible Berber affirmation
Whatever the regime, monarchy or republic, whatever the national interests or the political conjunctures, the States of North Africa have in common to have been built in the negation of Berberity, relying on the belonging to the Arab-Muslim world as the only standard of reference.
The Berbers, or Amazighs, are distributed in several countries of North Africa, including Egypt (Oasis of Siwa) and the Sahel (Mali , Niger and Burkina Faso). But it is in the Maghreb, including Libya and Mauritania, that they are most numerous and where, to varying degrees, they claim recognition of their culture, their language, their identity as well as a legitimate place in the national community. Charles-André Julien already affirmed in his History of North Africa (1931) that « it is generally unknown that Morocco, Algeria and Tunisia are populated by Berbers who are audaciously called Arabs ».
L’Algérie reconnaît le Nouvel An berbère comme une fête nationale
Les parlementaires algériens ont voté, lundi, la reconnaissance du Nouvel An berbère, Yennayer, comme fête nationale en Algérie. Le 12 janvier avait été décrété férié cette année par le président Abdelaziz Bouteflika. Le 12 janvier sera désormais chômé et payé chaque année en Algérie. Les députés algériens ont voté, lundi 30 avril, « à l’unanimité » l’ajout de Yennayer, le Nouvel an berbère, dans la liste légale des fêtes nationales.
Yennayer est depuis longtemps célébré en Algérie, particulièrement dans les régions berbérophones où la journée est largement fériée de fait. Le Nouvel an berbère avait été décrété férié pour la première fois cette année en Algérie par le président Abdelaziz Bouteflika, afin de « conforter l’unité nationale ».
Après le vote de lundi, « amenzu n yennayer » (« nouvel an berbère » en langue tamazight) figure désormais dans la loi listant les fêtes nationales algériennes.
Algeria recognizes Berber New Year as a national holiday
Algerian parliamentarians voted on Monday to recognize the Berber New Year, Yennayer, as a national holiday in Algeria. January 12 was declared a public holiday this year by President Abdelaziz Bouteflika. January 12 will now be a holiday and paid every year in Algeria. Algerian deputies voted, Monday, April 30, « unanimously » the addition of Yennayer, the Berber New Year, in the legal list of national holidays.
Yennayer has long been celebrated in Algeria, particularly in the Berber-speaking regions where the day is largely a public holiday. The Berber New Year was declared a public holiday for the first time this year in Algeria by President Abdelaziz Bouteflika, in order to « consolidate national unity ».
After Monday’s vote, « amenzu n yennayer » (« Berber New Year » in the Tamazight language) is now included in the law listing Algerian national holidays.
Tunisie: la communauté berbère dans le sud du pays veut valoriser son patrimoine
En Tunisie, la communauté berbère représente une très petite communauté malgré un héritage millénaire. La plupart des populations pratiquant encore la langue amazigh sont regroupées dans les régions du sud de la Tunisie et tentent de valoriser leur culture et leur patrimoine.
Les Amazighs représentent entre 0,5% et 1% de la population tunisienne. La communauté a longtemps lutté pour être mieux reconnue par l’État tunisien face à l’identité arabo-musulmane, davantage valorisée après l’Indépendance du pays. Depuis la révolution, près d’une dizaine d’associations sont nées et œuvrent pour la préservation du patrimoine berbère, ainsi que sa reconnaissance juridique.
Essia Sabri, 30 ans, parle des différents bijoux et de leur signification : « Celui-ci s’appelle kossa, les pendentifs font référence à la puissance et à la liberté de la femme amazigh ».
Tunisia: the Berber community in the south of the country wants to promote its heritage
In Tunisia, the Berber community represents a very small community despite a millennial heritage. Most of the populations still practicing the Amazigh language are grouped in the southern regions of Tunisia and try to promote their culture and heritage.
The Amazighs represent between 0.5% and 1% of the Tunisian population. The community has long struggled to be better recognized by the Tunisian state in the face of the Arab-Muslim identity, which was more valued after the country’s independence. Since the revolution, nearly a dozen associations have been born and work for the preservation of Berber heritage, as well as its legal recognition.
Essia Sabri, 30, talks about the different jewels and their meaning: “This one is called kossa, the pendants refer to the power and freedom of the Amazigh woman”.